Après un premier apprentissage du piano classique puis du jazz en autodidacte, Chloé Cailleton intègre le Conservatoire de Nantes puis le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Ses nombreuses collaborations (Ricardo Del Fra, Stéphane Belmondo, Baptiste Trotignon, Glenn Ferris, Emmanuel Bex, Andy Emler, Alain Jean Marie, Pierre de Bethmann, Leila Olivesi…), sa contribution aux Voice Messengers pendant dix ans, au groupe Zalindê en tant que percussionniste, ou ses participations récentes à l’Orchestre National de Jazz, aux côtés d’Alban Darche, (Yolk, Le Gros Cube), aux projets de la Compagnie Frasques (Goodbye Love, SuperJazzWomen, Protest Song), enfin de la compagnie de cirque Allégorie font de Chloé Cailleton un électron libre, évoluant dans le champ musical et pluri-artistique.
Menant de front plusieurs projets (Trio Paloma, Milo Mou Kokkino, Quart d’Heure Américain) elle fonde le collectif La Spatule avec une dizaine d’artistes nantais. Puisant son inspiration dans la poésie elle poursuit l’écriture de textes à chansons, en collaborant avec d’autres auteurs et compositeurs, et se passionne pour l’apprentissage des langues étrangères à travers leurs traditions musicales et leurs chants populaires.
Elle enseigne actuellement le chant à l’ Ecole de Musique de St Sébastien sur Loire, et est titulaire du Certificat d’Aptitude Jazz. Elle mène en parallèle de son investissement constant dans le monde du jazz, de nombreux projets d’action culturelle en collaboration avec les établissements et institutions (direction de choeur, masterclasses, stages, théâtre musical) ancrés sur le territoire nantais élargi. Elle forme également les étudiants chanteurs du Centre des Musiques Didier Lockwood et les stagiaires du festival Jazz in Marciac et Festijazz à St Cézaire sur Siagne.
Elle reçoit la distinction de Chevalier des Arts et des Lettres en 2021.
« Elle donne de la voix à sa passion, une virtuosité, de la drôlerie… On peut être assez fou de cette femme timbrée, qui déploie plusieurs timbres avec jubilation. » Michel Contat, Télérama